Archives 2014-2015

Aujourd’hui c’est LE grand jour, l’aboutissement d’un travail de quatre mois. Après avoir étudié « Mon père est américain », en cours de français, et travaillé la mise en voix de deux lettres du roman, les élèves vont rencontrer l’auteur, Fred Paronuzzi. Et ils sont tous là, enfin presque. Un élève manque à l’appel mais il sera remplacé par un copain. OUF !

La rencontre commence. On sent une légère inquiétude, une envie de faire bien. Le premier groupe passe, chacun sait parfaitement ce qu’il doit faire. L’ambiance de la prison décrite dans le livre est palpable. Les élèves quittent la scène sous les applaudissements des spectateurs : Fred Paronuzzi, Marie-Annick Marion (bibliothécaire), Gwenn Le Carrer, enseignante de lettres, Geneviève Toscer et Chloé Paillard, professeurs-documentalistes, Sylvain Delabrosse, comédien, et l’autre groupe d’élèves. A leur tour maintenant de s’exprimer. Le ton est différent, beaucoup d’émotion dans l’exécution du pauvre Wayne. Nouvelle salve d’applaudissements.

Et maintenant les questions à l’auteur. Comment vous viennent les idées ? Pourquoi un roman sur la peine de mort aux Etats-Unis? Pourquoi n’a-t-on pas les lettres de Léo à son père ?

Fred Paronuzzi répond à chaque question :
- « Je n’ai pas mis les lettres de Léo parce qu’en lisant celles de son père on comprend ce que les siennes comportaient ».
- « Mon imagination je la trouve dans mes voyages, mes lectures… ».
- « La peine de mort aux Etats-Unis ? C’est un sujet que je connais bien. Je suis en correspondance depuis plus de 11 ans avec deux condamnés à mort. Je suis très sensibilisé à ce sujet ». Il a d’ailleurs apporté des lettres des détenus avec qui il correspond.
Le débat se poursuit sur la situation des prisonniers aux Etats-Unis. Les échanges sont riches. Une dernière question de Malo : Comment vous avez trouvé notre lecture ? Et la réponse :
- « Vous entendre lire ce que j’ai écrit, en croisant vos regards, j’ai trouvé cela très émouvant ».
A l’issue de la rencontre Fred Paronuzzi est reparti avec le graph réalisé par Samia et Anaëlle.

« Couloir de la mort »

Merci Fred Paronuzzi pour cet échange, et merci aux élèves pour leur implication dans ce travail.

Ce projet a pu être réalisé grâce à l’aide du SMAE (Service de médiation et d’action éducative de la ville de Rennes), à l’aide de la Région Bretagne par le biais des subventions Karta, et au travail de Sylvain Delabrosse, comédien de la compagnie « Ainsi de suite »

Aboutissement d’un travail qu’ils ont mené pendant le premier trimestre, avec leur enseignante de français, Christine Chirokoff, leur documentaliste, Geneviève Toscer et un scénariste de bande dessinée, Vincent Delmas, auteur de 3Synchronne » publié aux éditions Le Lombard.

Ce travail d’écriture a conduit les élèves à rédiger des textes d’aventures, dont leurs profs transformés entre autre en Batman ou Catwoman, sont devenus les superhéros. Travail difficile, qui a vu des moments de décoragement parfois, mais que tous ont eu à coeur de mener à bien.
Merci aux enseignants qui ont accepté de se prêter au jeu et aux élèves pour leur investissement.

Mani Soleymanlou est né iranien, devenu arabo-français, puis franco-québécois. C’est un homme inclassable, qui ne colle pas à l’étiquette que l’on voudrait lui donner.

Son spectacle n’est que questions : Qui sommes-nous ? Pourquoi devoir se reconnaître d’un seul peuple ? Que veut dire venir de quelque part ? Une quête à la recherche de l’humain, qui passe par une écriture pleine d’autodérision, d’humour noir et d’intelligence.
« Poignant » nous a confié Ophélie à la sortie.

En cours de lettres avec leur professeur, Eric Le Sauce, ils avaient lu « L’arche des derniers jours », un récit post apocalyptique, racontant l’histoire de jeunes adolescents devenus mutants. Ceux-ci mènent une vie tranquille, isolés du monde, avec leur « amimal », leur double en quelque sorte.

Leur tranquillité est interrompue par une équipe de scientifiques désireux de les capturer pour en faire des chimères, en les greffant avec leur amimal. L’opération est réussie pour les chercheurs, mais nos adomutants se rebellent et mènent l’arche à sa perte.

La rencontre avec Eric Simard a débuté par une lecture d’extraits du livre dont les élèves avaient travaillé la mise en voix avec deux comédiens de la compagnie « Ainsi de suite », Caroline Florenty et Sylvain Delabrosse. La lecture circule bien dans les rangs de l’amphi, où la concentration est de mise.

A l’issue de cette étape, le dialogue s’engage entre Eric et les jeunes. Admiratif devant les chimères composées par les élèves en cours d’arts appliqués avec leur enseignante Annaïck Delugeard, Eric les interpelle sur leurs réalisations. La glace est rompue, et les échanges sont très intéressants : la mythologie, le racisme, les pyramides…

Ce projet a été réalisé en partenariat avec le SMAE (Service de Médiation et d’Action Educative) de la ville de Rennes, qui a financé le déplacement de l’auteur. L’aide de la Région Bretagne, dans le cadre des projets Karta, a permis de financer les interventions des comédiens. La coordination de l’ensemble a été assurée par la documentaliste.